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Un resto d’entreprise 100% interne, 'good food' et préparations maison
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Le Service public régional de Bruxelles-Capitale (SPRB) a saisi l’occasion de son arrivée dans sa nouvelle Iris Tower, pour se doter d’un restaurant d’entreprise innovant. Son offre « good food » et 100% homemade est réalisée par une équipe également 100% homemade dont 50% de jeunes en premier emploi. Un défi de taille puisque qu’avec 2100 postes de travail disponibles dans la tour, le restaurant doit pouvoir délivrer jusqu’à 700 à 900 couverts par jour. Orientée qualité, équilibre financier et satisfaction des employés, la formule se rôde depuis fin 2020.
Baptiste Daveau a derrière lui trois années de feu au cours desquelles son département Facilities de 130 personnes a intensément été mis à contribution. Surtout par l’érection expresse de l’Iris Tower haute de 32 étages (+ 7 de parking en sous-sols) pour y accueillir et y regrouper tout le personnel de l’administration du gouvernement de la Région de Bruxelles. Soit 2000 fonctionnaires. L’opération a nécessité l’implication des Facilities dans 47 projets. Dont un en particulier, cher au cœur du jeune trentenaire Directeur des Facilities : un vrai restaurant d’entreprise… pas comme les autres ! « La différence tient en un triple choix : mettre en place notre propre équipe restaurant et ne rien sous-traiter ; produire nous-mêmes tous les plats, sandwiches, salades, quiches et même nos sauces, en n’utilisant que des produits frais pour garantir une offre good food variée ; et enfin, donner à ce restaurant un but socio-professionnel puisque son équipe est constituée à 50% de jeunes de moins de 26 ans en statut de premier emploi », décrit Baptiste Daveau.
Initiative audacieuse vu qu’actuellement la formule « restaurant d’entreprise » est un modèle remis en question. Mais le directeur Facilities du SPRB a bien examiné son dossier et fait ses calculs. « Avant d’investir l’Iris Tower, nous occupions deux bâtiments près de la place Rogier, chacun avait une cafétéria. L’offre y était peu qualitative, réduite, industrielle, génératrice de beaucoup déchets, et menait à la désaffection de nos employés allant manger ailleurs. Bilan, un déficit de 100.000 euros la dernière année. Il fallait radicalement changer de paradigme et arriver à ce que, hors coûts RH on soit à l’équilibre tout en gardant des prix démocratiques, tout en faisant du bon, du frais et du qualitatif» ...
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