Bonne pratique d'économie circulaire pour la construction de sols industriels
Huit milliards de pneus se dégradent partout dans le monde... un désastre environnemental sur lequel la Commission européenne a décidé de se pencher en subsidiant des projets de R&D. Aujourd'hui la société belge Twintec parvient à réutiliser les fibres métalliques présentes dans la gomme des pneus pour solidifier le béton de sols industriels tels ceux utilisés dans des centres logistiques.
Olivier Leist, General Manager de Twintec Group, explique «Il faut savoir que ces sols répondent à des exigences de plus en plus fortes, car les entrepôts sont désormais construits, autant que possible, en hauteur, pour économiser du terrain. Ils accueillent donc des étagères de plus en plus hautes et lourdes. Dans les centres logistiques des géants du commerce en ligne – des entrepôts d’au moins 10.000 m² – ce sont des robots qui préparent les commandes. Ils sillonnent à un minimum de 20 km/h des rayonnages qui montent parfois à 30 ou 40 mètres. Or, ce n’est possible que sur un sol hyper-plat. La moindre fissure, le moindre joint peuvent les faire tomber! Un sol industriel ne doit, de surcroît, pas générer de poussière, pour ne pas nuire aux engins opérant sur le site.»
Le béton industriel intègre 30 kg de fibres métalliques par mètre cube. Twintec, via sa filiale Twincon (tyre wire in concrete, c’est-à-dire «fibre de pneu dans du béton»), emploie cette technologie. Et peut produire jusqu’à 60 tonnes de fibres métalliques chaque mois. .
Diminution de l’empreinte CO2 de 95 %
«Nous avons signé des contrats avec des sociétés qui nous livrent les pneus», expose le dirigeant. «Nous exploitons la totalité de leurs fibres métalliques et diminuons ainsi de 95% l’empreinte CO2 de nos sols. Une bonne motivation, pour nos clients, à payer le léger surcoût que cela entraîne. Sans compter un bénéfice inattendu: les chercheurs ont démontré que le béton renforcé par ce genre de fibres s’avérait plus résistant que sa version “classique”. Ils présument que c’est grâce à son homogénéité moindre: il comporte des fibres courtes et des longues, des fines et des larges. Étonnamment, cela le rend plus performant.»
Le marché mondial des fibres métalliques représente 700.000 tonnes par an. «Ces fibres métalliques intégrées au béton pourraient être utilisables aussi dans la construction: ponts, routes, murs… Nous disposons de l’exclusivité de cette technologie, grâce à un brevet. Autant dire que notre potentiel de croissance est exponentiel.» .
Un projet exemplaire d’économie circulaire
L’innovation et exemplarité des activités de Twintec Group sont une des 50 entreprises ou organisations nominées pour les Belfius Smart Belgium Awards 2018. L’entreprise concoure pour un Smart Company Award, un des 5 trophées qui sera décernés le 24 avril prochain lors d’une soirée festive. Cette élection est une organisation de Belfius en collaboration avec Mediafin. Elle a comme objectif de mettre en lumière les innovations et bonne pratiques de gestion des organismes du secteur public et social (parmi lesquels les autorités locales, les CPAS, les entreprises, les instituts de recherche, les intercommunales, les écoles, les hôpitaux et les maisons de repos, les centres de soins et les ONG), ainsi que des entreprises qui collaborent avec ces organismes. Ces innovations et bonnes pratiques doivent être relatives à un de ces 8 domaines d’activité : mobilité, énergie, enseignement, économie circulaire, environnement, urbanisme, santé et prévention, services smart city.
Découvrez les 49 autre projets nominés via https://smartbelgium.belfius.be/fr/nomines-2018/
Olivier Leist, General Manager de Twintec Group, explique «Il faut savoir que ces sols répondent à des exigences de plus en plus fortes, car les entrepôts sont désormais construits, autant que possible, en hauteur, pour économiser du terrain. Ils accueillent donc des étagères de plus en plus hautes et lourdes. Dans les centres logistiques des géants du commerce en ligne – des entrepôts d’au moins 10.000 m² – ce sont des robots qui préparent les commandes. Ils sillonnent à un minimum de 20 km/h des rayonnages qui montent parfois à 30 ou 40 mètres. Or, ce n’est possible que sur un sol hyper-plat. La moindre fissure, le moindre joint peuvent les faire tomber! Un sol industriel ne doit, de surcroît, pas générer de poussière, pour ne pas nuire aux engins opérant sur le site.»
Le béton industriel intègre 30 kg de fibres métalliques par mètre cube. Twintec, via sa filiale Twincon (tyre wire in concrete, c’est-à-dire «fibre de pneu dans du béton»), emploie cette technologie. Et peut produire jusqu’à 60 tonnes de fibres métalliques chaque mois. .
Diminution de l’empreinte CO2 de 95 %
«Nous avons signé des contrats avec des sociétés qui nous livrent les pneus», expose le dirigeant. «Nous exploitons la totalité de leurs fibres métalliques et diminuons ainsi de 95% l’empreinte CO2 de nos sols. Une bonne motivation, pour nos clients, à payer le léger surcoût que cela entraîne. Sans compter un bénéfice inattendu: les chercheurs ont démontré que le béton renforcé par ce genre de fibres s’avérait plus résistant que sa version “classique”. Ils présument que c’est grâce à son homogénéité moindre: il comporte des fibres courtes et des longues, des fines et des larges. Étonnamment, cela le rend plus performant.»
Le marché mondial des fibres métalliques représente 700.000 tonnes par an. «Ces fibres métalliques intégrées au béton pourraient être utilisables aussi dans la construction: ponts, routes, murs… Nous disposons de l’exclusivité de cette technologie, grâce à un brevet. Autant dire que notre potentiel de croissance est exponentiel.» .
Un projet exemplaire d’économie circulaire
L’innovation et exemplarité des activités de Twintec Group sont une des 50 entreprises ou organisations nominées pour les Belfius Smart Belgium Awards 2018. L’entreprise concoure pour un Smart Company Award, un des 5 trophées qui sera décernés le 24 avril prochain lors d’une soirée festive. Cette élection est une organisation de Belfius en collaboration avec Mediafin. Elle a comme objectif de mettre en lumière les innovations et bonne pratiques de gestion des organismes du secteur public et social (parmi lesquels les autorités locales, les CPAS, les entreprises, les instituts de recherche, les intercommunales, les écoles, les hôpitaux et les maisons de repos, les centres de soins et les ONG), ainsi que des entreprises qui collaborent avec ces organismes. Ces innovations et bonnes pratiques doivent être relatives à un de ces 8 domaines d’activité : mobilité, énergie, enseignement, économie circulaire, environnement, urbanisme, santé et prévention, services smart city.
Découvrez les 49 autre projets nominés via https://smartbelgium.belfius.be/fr/nomines-2018/
15-03-2019