Vers une utilisation de masse de la 5G

(photo: sdecoret - 123RF) |
La diffusion globale des produits mobiles IT (smartphones et autres) et des applications connexes, entraîne une croissance exponentielle du trafic de données. Au cours des 10 dernières années, le trafic de données via les réseaux mobiles a été multiplié par 300 ! Le nombre de smartphones en service est passé de 720 millions en 2011 à plus de 6,3 milliards cette année. Le nombre d’abonnements de données mobiles va dépasser cette année les 8 milliards d’unités. Le trafic de données moyen par smartphone s’élevait en 2016 à 1,9 GB/mois ; il a grimpé aujourd’hui à 11,4 GB/mois. Une implémentation rapide de la 5G –le réseau télécom mobile ultrarapide- s’impose donc.
Dans la période 2014-2015, la 4G s’est généralisée pour 40% des utilisateurs de smartphones. Avant la fin de cette année encore, le nombre d’utilisateurs de la 4G va atteindre les 4,7 milliards (75% des utilisateurs de smartphones). La 4G doit permettre la transmission des données à 100 mégabits par seconde ‘en mouvement’ et même à 1 gigabit par seconde en cas d’utilisation à partir d’un point d’accès sans fil local.
Cette année encore, pas moins de 660 millions d’abonnements pour la 5G seront conclus ; un chiffre dont il faudra tenir compte en raison de la disponibilité encore très limitée des réseaux qui supportent la 5G standard. Les ventes de smartphones avec la 5G standard occupent déjà une part de 23% des ventes totales de smartphones.
La 5G signifie en clair « la 5e génération de réseaux mobiles », et elle devrait théoriquement supporter 800 gigabits par seconde (Gb/s), mais dans la pratique, on calcule avec 1 Gb/s. Mais il n’y pas que le volume de données pouvant être transportées via les réseaux mobiles qui est important ; l’inévitable retard sur le transfert est à chaque génération considérablement réduit.
D’après Ericsson, concepteur et fabricant de réseaux mobiles, en 2027 déjà, la moitié de tous les abonnements souscrits pour réseaux mobiles le seront pour des connexions 5G, mais en Amérique du Nord, ce chiffre pourrait être de 90%. En 2027 encore, les connexions IoT représenteront pas moins de 51% du trafic de données via les réseaux mobiles télécom.
‘Fixed wireless access’
En Europe occidentale, les abonnements à la 5G représentent cette année une part de 6%, par rapport aux 80% d’abonnements qui autorisent la 4G. En 2027, on prévoit que 83% des abonnements utiliseront la 5G, alors que la part de la 4G diminuera pour atteindre 16%. Pour l’Europe centrale et de l’Est, cela va plus lentement : la 5G n’est aujourd’hui pas du tout à l’ordre du jour, et sa part devrait tourner en 2027 autour des 41%.
La croissance des services FWA (« fixed wireless access ») va de pair avec le passage rapide à la 5G. Il s’agit de connexions télécom de logements ou de bureaux via des réseaux mobiles à la place de la ligne fixe habituelle. Le FWA proposé par les opérateurs télécom facilite également la 5G standard. L’Europe occidentale prend les devants dans ce domaine avec 98% des fournisseurs de services télécom qui proposent le FWA, alors que dans le monde, cela tourne autour des 50%. D’après Ericsson, le nombre de connexions FWA se situe cette année autour des 90 millions, et il devrait tripler d’ici 2070, mais seulement la moitié d’ entre-elles faciliteront le standard 5G.
Fin 2021, le trafic de données qui passe sur les réseaux mobiles via le FWA occupera 15% du trafic de données total sur ces réseaux. On s’attend à ce que le volume de données via le FWA sera multiplié par six d’ici 2027, et qu’il occupera alors 20% du trafic total sur les réseaux mobiles. Les smartphones représentent 97% du trafic de données sur les réseaux mobiles. Le trafic vidéo représente quant à lui une part de 69% (part attendue de 79% en 2027). L’augmentation du volume de données est stimulée par des appareils de plus en plus sophistiqués, un contenu à grands volumes de données et des réseaux plus performants. Pour l’Europe occidentale, le volume de données par smartphone et par mois augmentera d’ici 2027 pour atteindre 51GB. Soit juste derrière l’Amérique du Nord, leader mondial ; suivent ensuite de près l’Inde et l’Asie du Nord-Est.
Dans nos contrées, le déploiement de la 5G va se dérouler de manière plus fragmentée ; il en résulte que l’utilisation de masse se fera attendre plus longtemps. Chez nous, ceux qui disposent du smartphone adéquat et de l’abonnement idoine pourront profiter de manière limitée, dès la mi-décembre, de la 5G rapide. Tant Proximus que Telenet démarreront alors avec la 5G. les deux opérateurs mentionnent Louvain, Anvers et la Côte (avec un focus sur Knokke et Ostende). La couverture réseau de Proximus s’étend à quelques dizaines de lieux ; chez Telenet, on promet de continuer à étendre la couverture 5G aux grandes villes flamandes et le long des autoroutes, et de terminer le déploiement de la 5G d’ici 2025.
Dans la période 2014-2015, la 4G s’est généralisée pour 40% des utilisateurs de smartphones. Avant la fin de cette année encore, le nombre d’utilisateurs de la 4G va atteindre les 4,7 milliards (75% des utilisateurs de smartphones). La 4G doit permettre la transmission des données à 100 mégabits par seconde ‘en mouvement’ et même à 1 gigabit par seconde en cas d’utilisation à partir d’un point d’accès sans fil local.
Cette année encore, pas moins de 660 millions d’abonnements pour la 5G seront conclus ; un chiffre dont il faudra tenir compte en raison de la disponibilité encore très limitée des réseaux qui supportent la 5G standard. Les ventes de smartphones avec la 5G standard occupent déjà une part de 23% des ventes totales de smartphones.
La 5G signifie en clair « la 5e génération de réseaux mobiles », et elle devrait théoriquement supporter 800 gigabits par seconde (Gb/s), mais dans la pratique, on calcule avec 1 Gb/s. Mais il n’y pas que le volume de données pouvant être transportées via les réseaux mobiles qui est important ; l’inévitable retard sur le transfert est à chaque génération considérablement réduit.
D’après Ericsson, concepteur et fabricant de réseaux mobiles, en 2027 déjà, la moitié de tous les abonnements souscrits pour réseaux mobiles le seront pour des connexions 5G, mais en Amérique du Nord, ce chiffre pourrait être de 90%. En 2027 encore, les connexions IoT représenteront pas moins de 51% du trafic de données via les réseaux mobiles télécom.
‘Fixed wireless access’
En Europe occidentale, les abonnements à la 5G représentent cette année une part de 6%, par rapport aux 80% d’abonnements qui autorisent la 4G. En 2027, on prévoit que 83% des abonnements utiliseront la 5G, alors que la part de la 4G diminuera pour atteindre 16%. Pour l’Europe centrale et de l’Est, cela va plus lentement : la 5G n’est aujourd’hui pas du tout à l’ordre du jour, et sa part devrait tourner en 2027 autour des 41%.
La croissance des services FWA (« fixed wireless access ») va de pair avec le passage rapide à la 5G. Il s’agit de connexions télécom de logements ou de bureaux via des réseaux mobiles à la place de la ligne fixe habituelle. Le FWA proposé par les opérateurs télécom facilite également la 5G standard. L’Europe occidentale prend les devants dans ce domaine avec 98% des fournisseurs de services télécom qui proposent le FWA, alors que dans le monde, cela tourne autour des 50%. D’après Ericsson, le nombre de connexions FWA se situe cette année autour des 90 millions, et il devrait tripler d’ici 2070, mais seulement la moitié d’ entre-elles faciliteront le standard 5G.
Fin 2021, le trafic de données qui passe sur les réseaux mobiles via le FWA occupera 15% du trafic de données total sur ces réseaux. On s’attend à ce que le volume de données via le FWA sera multiplié par six d’ici 2027, et qu’il occupera alors 20% du trafic total sur les réseaux mobiles. Les smartphones représentent 97% du trafic de données sur les réseaux mobiles. Le trafic vidéo représente quant à lui une part de 69% (part attendue de 79% en 2027). L’augmentation du volume de données est stimulée par des appareils de plus en plus sophistiqués, un contenu à grands volumes de données et des réseaux plus performants. Pour l’Europe occidentale, le volume de données par smartphone et par mois augmentera d’ici 2027 pour atteindre 51GB. Soit juste derrière l’Amérique du Nord, leader mondial ; suivent ensuite de près l’Inde et l’Asie du Nord-Est.
Dans nos contrées, le déploiement de la 5G va se dérouler de manière plus fragmentée ; il en résulte que l’utilisation de masse se fera attendre plus longtemps. Chez nous, ceux qui disposent du smartphone adéquat et de l’abonnement idoine pourront profiter de manière limitée, dès la mi-décembre, de la 5G rapide. Tant Proximus que Telenet démarreront alors avec la 5G. les deux opérateurs mentionnent Louvain, Anvers et la Côte (avec un focus sur Knokke et Ostende). La couverture réseau de Proximus s’étend à quelques dizaines de lieux ; chez Telenet, on promet de continuer à étendre la couverture 5G aux grandes villes flamandes et le long des autoroutes, et de terminer le déploiement de la 5G d’ici 2025.