La semaine du bonheur au travail
La ‘Semaine du bonheur au travail’, un évènement international, c’est déroulé cette année du 21 au 27 septembre. Précédent à l’évènement, le Dr. Lieven Annemans, professeur d’Économie de la santé et du bien-être et Dr. Sophie Vandepitte, professeur en Santé publique, ont organisé l’Enquête nationale sur le bonheur 2020. L’étude porte sur le bonheur et les facteurs qui y contribuent.
Les résultats de cette étude ont démontré l’impact important de COVID-19 sur la satisfaction de vie des Belges et leur bonheur au travail. Près de 3 personnes interrogées sur 10 indiquent être mécontentes de leur situation professionnelle depuis l’épidémie du COVID-19. Alors que celle-ci avait légèrement augmenté début 2020 par rapport à 2018, elle connait un recul depuis la crise du coronavirus. Si cette baisse reste limitée, “l’écart de bonheur se creuse” : certains s’en sortent mieux qu’auparavant, d’autres beaucoup moins. Le bonheur au travail des Belges suit la même tendance : près de 3 personnes interrogées sur 10 indiquent être mécontentes de leur situation au travail depuis l’apparition du COVID-19.
« L’effet de la crise du coronavirus est le plus important dans le secteur privé », conclut le Professeur Annemans sur la base de l’Enquête nationale sur le bonheur. Actuellement, la Belgique se classe en 20e position au niveau mondial en termes de satisfaction de la vie (World Happiness Report 2020). « Il suffit de regarder nos voisins, les Pays-Bas ou les pays scandinaves, pour constater qu'ils obtiennent de bien meilleurs résultats. » indique le Prof. Annemans.
Selon le Dr. Karolien Hendrikx, expert chez Hallelujah, un scale-up ambitieux spécialisée dans le bonheur au travail, ces écarts s’expliquent principalement par des différences de valeurs culturelles. « En Belgique, on met beaucoup plus l'accent sur la hiérarchie, la concurrence et le succès qu’en Scandinavie. De plus, il existe chez nous une zone de tension entre autonomie et hiérarchie qui crée un stress pour les Belges », ajoute le Dr. Hendrikx. « Une façon de renverser cette tendance pourrait consister à s’inspirer des usages scandinaves, pratiqués au quotidien, comme la fameux « bien-être à la scandinave » : Hygge, Fika et Lagom. Ceux qui travaillent dans un espace de travail confortable (Hygge), où il y a de la place pour une pause (Fika) et où il y a un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée (Lagom), seront également plus heureux et plus enthousiastes au travail dans notre société, et donc plus productifs.
Les résultats de cette étude ont démontré l’impact important de COVID-19 sur la satisfaction de vie des Belges et leur bonheur au travail. Près de 3 personnes interrogées sur 10 indiquent être mécontentes de leur situation professionnelle depuis l’épidémie du COVID-19. Alors que celle-ci avait légèrement augmenté début 2020 par rapport à 2018, elle connait un recul depuis la crise du coronavirus. Si cette baisse reste limitée, “l’écart de bonheur se creuse” : certains s’en sortent mieux qu’auparavant, d’autres beaucoup moins. Le bonheur au travail des Belges suit la même tendance : près de 3 personnes interrogées sur 10 indiquent être mécontentes de leur situation au travail depuis l’apparition du COVID-19.
« L’effet de la crise du coronavirus est le plus important dans le secteur privé », conclut le Professeur Annemans sur la base de l’Enquête nationale sur le bonheur. Actuellement, la Belgique se classe en 20e position au niveau mondial en termes de satisfaction de la vie (World Happiness Report 2020). « Il suffit de regarder nos voisins, les Pays-Bas ou les pays scandinaves, pour constater qu'ils obtiennent de bien meilleurs résultats. » indique le Prof. Annemans.
Selon le Dr. Karolien Hendrikx, expert chez Hallelujah, un scale-up ambitieux spécialisée dans le bonheur au travail, ces écarts s’expliquent principalement par des différences de valeurs culturelles. « En Belgique, on met beaucoup plus l'accent sur la hiérarchie, la concurrence et le succès qu’en Scandinavie. De plus, il existe chez nous une zone de tension entre autonomie et hiérarchie qui crée un stress pour les Belges », ajoute le Dr. Hendrikx. « Une façon de renverser cette tendance pourrait consister à s’inspirer des usages scandinaves, pratiqués au quotidien, comme la fameux « bien-être à la scandinave » : Hygge, Fika et Lagom. Ceux qui travaillent dans un espace de travail confortable (Hygge), où il y a de la place pour une pause (Fika) et où il y a un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée (Lagom), seront également plus heureux et plus enthousiastes au travail dans notre société, et donc plus productifs.