Une vision jeune sur le bureau

(photo: rh2010 - 123RF) |
En France, la Société Foncière Lyonnaise (SFL) a réalisé, en partenariat avec l’IFOP (une référence en matière de sondages et d’études de marchés) une étude sur le ressenti et les attentes des salariés à l’heure du retour au bureau. Pour le 8e baromètre ‘Paris Workplace’, 1 600 employés travaillant dans un bureau à Paris ont été enquêtés. Les résultats diffèrent considérablement selon les générations enquêtées. Surtout les aspirations des jeunes salariés demandent l’attention des employeurs. Les moins de 35 ans sont les plus heureux de retrouver leurs bureaux après les confinements successifs, mais ils ont aussi élevé sensiblement leurs niveaux d’exigence vis-à-vis des bureaux, qui sont en confrontation directe avec le lieu de travail à domicile.
Le bureau doit prouver sa capacité à satisfaire les attentes en matière de bien-être et de relations sociales, mais aussi à avoir un impact sur son environnement de façon positive. Les jeunes salariés ont le plus souffert de la crise sanitaire et se montrent maintenant les plus heureux de retrouver des conditions de travail normales. Plus qu’un tiers affirme qu'il leur arrive souvent de se sentir isolés. Un constat qui est fait surtout par les jeunes qui habitent la région Ile-de-France, car ils vivent dans des logements 40 % plus petits que les jeunes dans le reste de la France.
Cela fait monter brusquement l’indicateur du plaisir à passer du temps au bureau : 64 % des moins de 35 ans considèrent le bureau comme un lieu où ils aiment passer du temps. Pour la catégorie des plus de 50 ans, l’indicateur ne monte jusqu’à 38 %. Pour 49% des jeunes, la vie sociale avec les collègues est la première raison de venir au bureau. Le bureau reste pour les jeunes employées français aussi le lieu le plus efficace pour travailler. Selon 62 % des jeunes, ils sont plus performants au bureau contre 29 % qui répondent chez eux en télétravail.
En France, les -35 ans ne sont pas les plus demandeurs de télétravail. Ils souhaiteraient travailler à distance en moyenne 2,1 jours par semaine contre 2,3 jours pour les + 35 ans.
La frontière vie personnelle et vie professionnelle s’accentue
Les jeunes consomment leur environnement de travail et notamment leur quartier. Ils n’ont par exemple pas un problème à s’absenter de leur bureau pour faire une course (66 %), se rendre chez un médecin (56 %), ou même faire un aller-retour à leur domicile (39 %).
Les résultats de l’enquête démontrent que les bureaux devront être davantage situés en ville dans des quartiers mixtes mêlant des commerces, des services et des logements. Les espaces extérieurs sont attribuées une grande importance : 55 % des moins de 35 ans utilisent les espaces extérieurs pour travailler, 56 % pour organiser des réunions. Ils font ainsi des espaces extérieurs au sein de leur bureau des véritables lieux de travail, contrairement à leurs ainés.
Le baromètre ‘Paris Workplace’ constate une forte corrélation entre le niveau de bien-être au travail et la fréquentation des espaces verts. Les employées qui fréquentent des espaces verts tous les jours s’accordent une note de bien être de 7,8/10 par rapport à 6,7/10 pour ceux qui les fréquentent moins d’une fois par mois.
Connexion valorisée
Le télétravail obligatoire a peu influencé la relation entre les jeunes employés et leur entreprise ou leurs collègues. La connexion semble être maintenu et même parfois renforcé… 78 % des moins de 35 ans se disent attachés à leur entreprise en 2021, alors qu’ils étaient 69 % avant les confinements. Presque trois-quarts (73%) disent même de continuer à travailler chez leur employeur actuel pour une période de plus de deux ans. Avant les confinements, uniquement 67% étaient de cet avis.
Autre constat : une forme de reconnaissance de la part des employées vis-à-vis de leur organisation : 66 % des jeunes déclarent que “le bien-être des salariés est une priorité” pour leur employeur, contre 58 % avant les confinements. Outre une satisfaction assez générale, les employées en France aimeraient s’engager davantage dans la transformation environnementale. 86% des interviewés déclarent être plus sensibles qu’il y a 10 ans au tri des déchets, 84 % à la réduction des impressions, 81 % à la limitation de la consommation d’énergie. Pourtant le bureau n’est pas désigné comme le premier lieu de la transition écologique. 78% des interviewés (tous âges confondus) témoignent d’avoir un comportement plus éco-responsable davantage à leur domicile qu’au bureau.
Les jeunes prennent les devants pour faire des efforts individuels : 52% sont prêts à payer 20 % plus cher leur déjeuner pour avoir une offre éco-responsable (33 % des plus de 50 ans). 74% des moins de 35 ans sont en faveur d’un bonus-malus sur leur rémunération lié aux gestes écoresponsables, contre 54% pour les plus de 50 ans.
Le bureau doit prouver sa capacité à satisfaire les attentes en matière de bien-être et de relations sociales, mais aussi à avoir un impact sur son environnement de façon positive. Les jeunes salariés ont le plus souffert de la crise sanitaire et se montrent maintenant les plus heureux de retrouver des conditions de travail normales. Plus qu’un tiers affirme qu'il leur arrive souvent de se sentir isolés. Un constat qui est fait surtout par les jeunes qui habitent la région Ile-de-France, car ils vivent dans des logements 40 % plus petits que les jeunes dans le reste de la France.
Cela fait monter brusquement l’indicateur du plaisir à passer du temps au bureau : 64 % des moins de 35 ans considèrent le bureau comme un lieu où ils aiment passer du temps. Pour la catégorie des plus de 50 ans, l’indicateur ne monte jusqu’à 38 %. Pour 49% des jeunes, la vie sociale avec les collègues est la première raison de venir au bureau. Le bureau reste pour les jeunes employées français aussi le lieu le plus efficace pour travailler. Selon 62 % des jeunes, ils sont plus performants au bureau contre 29 % qui répondent chez eux en télétravail.
En France, les -35 ans ne sont pas les plus demandeurs de télétravail. Ils souhaiteraient travailler à distance en moyenne 2,1 jours par semaine contre 2,3 jours pour les + 35 ans.
La frontière vie personnelle et vie professionnelle s’accentue
Les jeunes consomment leur environnement de travail et notamment leur quartier. Ils n’ont par exemple pas un problème à s’absenter de leur bureau pour faire une course (66 %), se rendre chez un médecin (56 %), ou même faire un aller-retour à leur domicile (39 %).
Les résultats de l’enquête démontrent que les bureaux devront être davantage situés en ville dans des quartiers mixtes mêlant des commerces, des services et des logements. Les espaces extérieurs sont attribuées une grande importance : 55 % des moins de 35 ans utilisent les espaces extérieurs pour travailler, 56 % pour organiser des réunions. Ils font ainsi des espaces extérieurs au sein de leur bureau des véritables lieux de travail, contrairement à leurs ainés.
Le baromètre ‘Paris Workplace’ constate une forte corrélation entre le niveau de bien-être au travail et la fréquentation des espaces verts. Les employées qui fréquentent des espaces verts tous les jours s’accordent une note de bien être de 7,8/10 par rapport à 6,7/10 pour ceux qui les fréquentent moins d’une fois par mois.
Connexion valorisée
Le télétravail obligatoire a peu influencé la relation entre les jeunes employés et leur entreprise ou leurs collègues. La connexion semble être maintenu et même parfois renforcé… 78 % des moins de 35 ans se disent attachés à leur entreprise en 2021, alors qu’ils étaient 69 % avant les confinements. Presque trois-quarts (73%) disent même de continuer à travailler chez leur employeur actuel pour une période de plus de deux ans. Avant les confinements, uniquement 67% étaient de cet avis.
Autre constat : une forme de reconnaissance de la part des employées vis-à-vis de leur organisation : 66 % des jeunes déclarent que “le bien-être des salariés est une priorité” pour leur employeur, contre 58 % avant les confinements. Outre une satisfaction assez générale, les employées en France aimeraient s’engager davantage dans la transformation environnementale. 86% des interviewés déclarent être plus sensibles qu’il y a 10 ans au tri des déchets, 84 % à la réduction des impressions, 81 % à la limitation de la consommation d’énergie. Pourtant le bureau n’est pas désigné comme le premier lieu de la transition écologique. 78% des interviewés (tous âges confondus) témoignent d’avoir un comportement plus éco-responsable davantage à leur domicile qu’au bureau.
Les jeunes prennent les devants pour faire des efforts individuels : 52% sont prêts à payer 20 % plus cher leur déjeuner pour avoir une offre éco-responsable (33 % des plus de 50 ans). 74% des moins de 35 ans sont en faveur d’un bonus-malus sur leur rémunération lié aux gestes écoresponsables, contre 54% pour les plus de 50 ans.