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Retour sur l'année 2022



Leesman, l'agence de recherche internationale qui utilise une méthodologie établie pour sonder la satisfaction des employés sur leur lieu de travail en termes de soutien aux tâches qui leur sont confiées, a envoyé une rétrospective de l'année écoulée. Tim Oldman, fondateur et PDG, ouvre : « L'hystérie autour du travail hybride s'est transformée en son acceptation. Les employés motivés retournent volontairement au bureau pour effectuer des tâches qu'ils perçoivent comme insuffisamment soutenues à la maison. Trouver l'équilibre optimal entre le lieu de travail et le soutien au travail devient un défi de plus en plus complexe ».

Les employés regardent le bureau avec des yeux différents. Ils réfléchissent au "pourquoi" de leur déplacement au bureau.
La dernière enquête de Leesman met en évidence trois étapes cycliques de la "présence utile" et la manière dont les organisations peuvent en tirer une nouvelle expérience professionnelle.

  1. Prise de décision consciente : une personne interrogée sur trois s'attend à ce que l'organisation lui impose un certain nombre de jours de travail au bureau. D'autre part, les employés attendent la liberté de choisir leur environnement de travail en fonction de leurs activités prévues. La prise de décision consciente ne peut se faire que si la liberté est donnée.
  2. Le pouvoir de la connexion et de ‘l'hôtelification’ : bien que le lieu de travail à domicile soutienne toujours mieux la plupart des activités que le bureau, il existe une poignée d'activités qui attirent les employés au bureau. Il s'agit spécifiquement de connexion plutôt que de coopération. Les activités de connexion qui sont mieux prises en charge au bureau sont l'accueil de visiteurs, de clients ou de consommateurs ; l'interaction sociale informelle et apprendre des autres. Si le bureau est particulièrement bien conçu comme lieu de travail, des éléments comme le parking, les espaces calmes pour travailler seul ou à deux, l'accessibilité des collègues, peuvent inciter les employés à venir au bureau.
  3. Réflexion : la "présence utile" n'est pas un fait ponctuel qui s'ancre automatiquement. Chaque interaction entre un employé et son lieu de travail détermine et oriente son processus de réflexion et sa prise de décision lorsqu'il s'agit de choisir entre le travail à domicile et le déplacement au bureau. Si l'expérience de travail au bureau ne vaut pas la peine, la probabilité de revenir est plus faible.

C'est une question de déplacement
Les déplacements domicile-travail sont de retour après la crise sanitaire. Pour ceux qui avaient déjà un emploi avant la crise, les déplacements domicile-travail étaient acceptés comme la norme quotidienne. Pour ceux qui sont encore relativement nouveaux sur le marché du travail, le navettage est un phénomène nouveau.
Dans l'ensemble, les déplacements domicile-travail sont aujourd'hui très sensibles chez les salariés. Selon une étude de Leesman, 6 employés sur 10 sont satisfaits de leur trajet domicile-travail (59 %). Un peu plus de 4 personnes sur 10 pensent même que les déplacements domicile-travail ont un impact positif sur leur qualité de vie globale (43 %). Ce résultat suggère que les déplacements domicile-travail font et feront probablement encore partie de la vie de la plupart des gens. Sur les 76 000 travailleurs interrogés, seuls 27 % travaillent exclusivement à domicile et n'ont donc plus à faire face aux trajets domicile-travail. Pour la majorité, les déplacements domicile-travail ont diminué par rapport à avant la pandémie, mais n'ont pas disparu.
Aujourd'hui, le trajet domicile-travail est un point de rupture pour venir au bureau :

Temps de déplacement

Nombre de jours par semaine au bureau

 

0-1 jour

    1. jours

4–5 jours

> 1 heure

38%

51%

11%

45 – 60 minutes

29%

56%

15%

30- 45 minutes

25%

57%

18%

15 – 30 minutes

22%

51%

27%

< 15 minutes

19%

43%

38%

Non seulement le temps de trajet s'impose, mais le moyen de transport influence également les employés. Les employés qui se rendent au travail en voiture sont généralement moins susceptibles de penser que leur trajet a un impact positif sur leur qualité de vie globale, par rapport à ceux qui se rendent à leur lieu de travail à pied ou à vélo. La différence est encore plus frappante lorsque la durée du trajet est plus longue.

Temps de déplacement / mode de déplacement

Impact positive des déplacements domicile-travail sur la qualité de vie globale

 

Pas d'accord

Neutre

D'accord

> 1 heure – voiture

67%

17%

16%

Vélo / marche

38%

12%

50%

45 – 60 minutes voiture

66%

17%

17%

Vélo / marche

42%

16%

42%

30- 45 minutes voiture

43%

25%

32%

Vélo / marche

11%

7%

82%

15 – 30 minutes voiture

20%

26%

54%

Vélo / marche

5%

5%

90%

< 15 minutes voiture

6%

18%

76%

Vélo / marche

2%

9%

89%

Eduard Codde
20-01-2023