L’environnement de travail est en route pour le «phygital»

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Le « Phygital » doit également apporter la réponse au besoin d'assurer la continuité du fonctionnement des organisations. Il permet de travailler au bon moment et au bon endroit, ce qui améliore la qualité du travail.
Alors que le lieu de travail numérique (par exemple, le travail à domicile) se concentre principalement sur le support numérique, le « phygital » concerne à la fois les outils et l'espace. L'accent est mis sur l'équilibre entre les outils et l'espace de travail (bureau ou troisième lieu de travail). Cela nécessite une vision globale qui prend en compte le nombre de mètres carrés, l'ameublement, la décoration, l'ambiance, le support technique et autre, les services…
Le « Phygital » doit favoriser la collaboration sans que les employés doivent être physiquement présents ensembles, ce qui est également appelé « collaboration asynchrone » (en temps et en lieu). En bref, il s'agit de créer de meilleures conditions de travail pour attirer et/ou retenir les employés.
Des changements à plusieurs plans
La semaine de travail a commencé à être complètement différente en raison du travail hybride ; c'est un patchwork de plages horaires et de lieux, changeant de poste de travail 3 à 4 fois par jour. Le temps de travail est organisé de façon modulable et au maximum autonome. Concrètement en France, les « tiers lieux de travail » (lieux de coworking) connaissent un grand succès. C'est un défi de trouver le bon équilibre entre la présence physique au bureau et le travail à distance.
Les services sont perçus de manière plus critique par les employés. Ils attendent une qualité supérieure au bureau, ainsi que des services plus individualisés et axés sur les tâches. Par exemple, on s'attend à ce que l'expérience numérique corresponde au maximum à l’expérience physique, nécessitant de meilleures caméras pour les réunions vidéo et une plus grande attention aux qualités acoustiques de l'environnement de travail.
Dans le même ordre d'idées, il s'ensuit un accès facile à toutes les données nécessaires au travail : les contretemps et certainement les interruptions ne sont absolument pas tolérées.
Alors qu'autrefois les tâches étaient souvent liées entre les salariés (du premier au suivant), les différentes tâches sont désormais plus souvent réalisées par une seule personne, que ce soit ou non dans le sens d'un travail par projet. Cela rend l'expérience utilisateur individuellement très différente, ce qui empêche fondamentalement un soutien au travail uniforme pour tous les employés.
Les services doivent être choisis en fonction du lieu de travail où se trouve l'employé, c'est-à-dire plus seulement le bureau. Mieux connaître le travail actuel est essentiel pour déterminer le soutien adéquat.
(Article inspiré d'un débat Le Lab, organisé et animé par Workplace Magazine, France)