The real deal: impact de l’ESG sur le FM et le RE
L’hôtesse et l’hôte du jour - Tanja Barella (director belfa) et Guy Claes (business unit director CBRE) – ont accueilli plus de 50 entreprises chez CBRE à Diegem. Sans pouvoir être exhaustif, voici quelques pistes et conseils qui ont été avancés (plus d’information via belfa).
CSRD et ESRS
Le nouveau cadre de reporting sur le développement durable présenté par Kate Frisby (Commission européenne, DG FISMA) est complexe. La directive CSRD, une extension de la Non-Financial Reporting Directive (NFRD) et un élément clé du Green Deal, oblige certaines entreprises européennes – comme celles cotées en bourse et les grandes entreprises – a cartographier tous les thèmes ESG pertinents. Les pme non cotées en bourse, les micro-entreprises et les organisations à but non lucratif ne sont actuellement pas tenues de se conformer à la CSRD.
La directive sera introduite progressivement entre 2025 et 2028. L’aspect technique de la CSRD et les exigences spécifiques en matière de reporting sont définis par l’European Sustainability Reporting Standards (ESRS), élaborées par l’European Financial Reporting Advisory Group (EFRAG). Kate Frisby: « L’accent est mis sur l’implémentation, la courbe d’apprentissage des prochaines années et les initiatives visant à faciliter l’implémentation. Et ensuite ? Le cadre n’est pas encore terminé. Je pense par exemple à des directives supplémentaires pour le reporting volontaire et des ESRS spécifiques aux secteurs. » Et si on ne se conforme pas aux obligations ? Kate Frisby: « Pour le moment, il n’y a pas de sanction mais sachez qu’une entreprise qui en tient compte est plus forte. »
Impact sur le FM et le RE
Quel impact les CSRD et ESRS ont-ils sur le FM et le RE? Benoît Cruysmans (CBRE, ESG & Sustainability director BeLux): « Actuellement, 2.280 entreprises doivent rapporter. Nous constatons un effet boule de neige de la CSRD pour chaque entreprise en termes de résilience, de financement, de gestion des risques et de conformité. Nous recommandons une focalisation sur un objectif, comme des améliorations sur le plan énergétique, sans nuire de manière significative aux autres. En termes d’immobilier, il est notamment important d’appliquer une approche holistique dans un bâtiment. Pour le FM, la grande priorité sera probablement la verdurisation de la chaîne d’approvisionnement. Quoi qu’il en soit, tout cela va entraîner un changement révolutionnaire dans le secteur. Nous voyons des opportunités dans divers domaines, il faut considérer cela comme un défi positif et ne pas perdre de temps. Les investisseurs décrocheront peut-être si vous n’êtes pas conforme. Et quel sera le coût des alternatives vertes plus tard si nous n’investissons pas dans celles-ci aujourd’hui ? »
Le rôle crucial des normes volontaires
Charlotte De Mey (NBN, sector relations expert) et Charlotte Geboers (NBN, project manager standards development) du Bureau de normalisation NBN, chargée de faciliter le développement de NBN, des normes EN et ISO, nous ont ouvert les yeux : « Les normes comme ISO/TC 267 et CEN/TC 348 pour le FM peuvent contribuer à la réalisation des objectifs ESG. Elles fournissent un contenu fiable et une licence sur le terrain. »
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